Les différents formes de direction

Toute entreprise légale possède un statut juridique et un organigramme bien défini. À cela s’ajoute l’organisation de l’entreprise elle-même, comme l’organisation pyramidale où la hiérarchie est très forte. Les décisions sont prises entre les dirigeants tels que les directeurs et le manager. Le pouvoir est partagé entre le leader et les salariés à tous niveaux. Dans le style pyramidal, au sein d’une équipe, l’importance des décisions et l’ordre des actions se font du haut vers le bas. Quels sont les styles de direction existants ? Et, lequel est le plus efficace et le plus courant ?

Style de direction et organigramme

L’organigramme joue un rôle important dans une entreprise et influence également le style de management adopté par celle-ci. Par définition, l’organigramme est avant tout un diagramme montrant la structure interne d’une entreprise. Il permet de simplifier les structures complexes et résume les statuts et les fonctions des collaborateurs, des dirigeants aux salariés. Chaque statut peut être accompagné de coordonnées, de photos, de liens et d’icônes. Il existe trois types d’organigramme, à savoir :

L’organigramme hiérarchique

Il s’agit du style pyramidal dans lequel un groupe ou une personne se trouve au sommet, tandis que les subordonnés se trouvent en dessous. Dans le cas d’une entreprise, le directeur général ou chef d’entreprise se trouve au sommet de la pyramide. Cela correspond à l’organisation autoritaire.

L’organigramme matriciel

Il s’agit du style consultatif utilisé lorsque les personnes relèvent de plus d’un manager. Le manager peut gérer deux activités en même temps et son équipe fait de même. L’organisation des tâches se fait sous la forme d’un travail en équipe. Cela correspond à l’organisation paternaliste.

L’organigramme plat

Également connu sous le nom d’organigramme horizontal, ce style ne comporte que deux niveaux de management au mieux, dont la direction et les salariés. La particularité de ce style participatif est l’implication directe des salariés dans la prise de responsabilité et de décision. Cela correspond à l’organisation démocratique et participative.

Il est bon de rappeler que les styles de management et les organigrammes sont indissociables du point de vue de la gestion, des objectifs, des relations internes et du fonctionnement général des activités de l’entreprise.

Focus sur les styles de direction de Rensis Likert

Rensis Likert est un théoricien américain des années 1950. Il a développé le principe de la relation intégrée comme un principe organisationnel majeur. Déjà à cette époque, il prônait et valorisait le travail en groupe afin d’améliorer les relations au sein d’une entreprise ou d’une organisation. Grâce à ce système, chacun devait se sentir important et nécessaire au sein de l’entreprise. Il conseillait le chevauchement des groupes pour réduire les distorsions dans le flux d’informations et préconisait le style de direction participatif. Selon Rensis Likert, les styles de direction devraient être conçus dans cette optique.

Par définition, le style de direction est la façon dont le pouvoir est exercé et la manière dont un leader entre en relation avec ses subordonnés. Il dépend des nombreux facteurs auxquels il doit s’adapter, notamment la taille, l’environnement et la propriété de l’entreprise d’une part, et la personnalité et les compétences des dirigeants d’autre part.

Différents styles de direction selon Rensis Likert

Rensis Likert a établi 4 différents styles de direction, chacun ayant ses propres avantages et inconvénients. Il s’agit du style autoritaire exploiteur, du style autoritaire paternaliste, du style consultatif et du style participatif.

Le style autoritaire exploiteur

Avec le système autoritaire exploiteur, l’autorité du leader est basée sur la peur et la conformité aux ordres. Il prend des décisions et les annonce ensuite aux collaborateurs de l’entreprise. Il ne laisse aucune initiative à ses subordonnés. Le dirigeant utilise également les menaces et les sanctions à l’encontre des salariés pour affirmer son autorité et prendre des mesures décisionnelles.

Or, ce style de management réduit la motivation et détruit la confiance des salariés envers leurs supérieurs hiérarchiques. Le style autoritaire a donc ses limites, outre l’autorité, le pouvoir et la prise de décision, même la communication est restreinte avec ce système. Les résultats sont alors maigres dans le sens où les ressources ne sont pas disponibles pour tous les collaborateurs.

Le style autoritaire paternaliste

Pour ce type de management, le dirigeant est le personnage clé de l’entreprise. La gestion de l’entreprise est basée sur sa personnalité, sa capacité de gestion et ses compétences. Le dirigeant prend des décisions de manière autoritaire et applique la politique de la carotte et du bâton comme source de motivation pour les collaborateurs.

Ce système prend en compte le bien-être des salariés et la communication entre le dirigeant et les collaborateurs est très bonne.

Le style consultatif

Dans le style consultatif, le dirigeant peut être indépendant dans la prise de décisions. Cependant, il consulte toujours ses subordonnés avant de le faire pour éviter d’être autoritaire envers ses collaborateurs. Ce type de système facilite la communication au sein de l’entreprise et conduit à une relation de confiance entre le leader et les salariés. Le travail en équipe est encouragé et la participation de chaque employé est sollicitée. C’est un moyen de récompenser les collaborateurs, qu’ils soient méritants ou non.

Grâce au style de direction consultatif, la motivation est cultivée davantage. Il est vraiment adapté au leadership démocratique de K. Lewin, car l’interaction est vraiment bien présente.

Le style participatif

Comme son nom l’indique, le style de direction participatif implique les employés dans la prise de décision et même dans la gestion de leurs propres tâches. Avec ce système, tous les employés sont concrètement impliqués dans la vie de l’entreprise en formant des groupes de travail sur différents sujets. Leur motivation réside dans leur implication et leur intérêt pour les résultats. La communication est bidirectionnelle entre la direction et les subordonnés, ce qui crée une relation de confiance entre eux.

Le style participatif est le type de management le plus recommandé et a été approuvé par Rensis Likert, le théoricien qui a développé les 4 styles de direction. Certains styles de direction sont complémentaires, comme le style participatif et le style consultatif. Le seul type de management qui ne profite pas aux employés est le management autoritaire.

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